Dans un système de téléportation, le flux de matière désignait la forme énergisée de la matière téléportée. Ce terme désignait également l'intérieur d'un conduit de transdistortion Borg.
Téléportation[]
Vue depuis l'intérieur du flux de matière d'un téléporteur
Le flux de matière était constitué par le nuage de particules subatomiques résultant de la dématérialisation du sujet. Ces particules étaient transportées dans ce flux depuis le site de départ, étaient stockées temporairement dans la mémoire tampon, puis étaient réassemblées au point d'arrivée (généralement, une plateforme de téléportation).
Certains types de téléporteurs permettaient le mouvement au sein du flux de matière, mais il était cependant recommandé de rester immobile.
Par ailleurs, les dimensions normales à l'intérieur du flux étaient distendus, faisant apparaitre les objets avec des proportions différentes de la réalité.
Si une personne restait dans le flux de matière trop longtemps, son schéma moléculaire se dégradait au point qu'elle ne puisse plus être rematérialisée. Par conséquent, la résolution du signal devait rester au moins au dessus de cinquante pour cent (TNG: "Realm of Fear").
Lorsque l'objet à téléporter était environné d'alliage de victurium, il était impossible de générer le flux de matière (TNG: "Hero Worship").
Conduit de transdistortion[]
Vue depuis l'intérieur du flux de matière d'un conduit de transdistortion
La zone de l'espace contenue dans un conduit de transdistortion Borg, appelée flux de matière, avait pour effet d'accélérer tout objet qui y pénétrait.
En 2375, après que le Delta Flyer n'en soit sorti, l'USS Voyager (NCC-74656) tira plusieurs torpilles à photon dans l'ouverture du conduit, dans l'espoir de le déstabiliser suffisamment pour le faire imploser. Le conduit ne s'effondra pas, mais l'instabilité provoquée par l'explosion entraina la destruction du vaisseau Borg qui poursuivait le Delta Flyer (TNG: "Descent, Part I"; VOY: "Dark Frontier").